… O'Rana …

13 février 2011

Atelier Faire-parts…

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… avec Myriam ;)


Certains d’entre vous veulent faire leurs faire-parts eux-même…

Mais par manque de temps (malheureusement vrai), de créativité (croyez-vous?), et surtout de confiance en vous, vous abandonnez bien vite cette idée…

Tout le monde ne peux pas faire une illustration avec quelques crayons et un peu de peinture, cependant, vous êtes tous capables de plier,  découper, coller, et assembler des papiers, tissus, et rubans…

Autant j’ai beaucoup de plaisir à faire vos faire-parts, autant je préfère encore vous aider à les créer vous-même. Le sourire qui s’esquisse sur le visage d’une cliente fière d’avoir réussi à créer quelque chose avec ses 10 doigts vaut plus que vous ne l’imaginez… ;) C’est magique!

Parfois il suffit de quelques heures, d’un peu d’écoute, et d’un bon thé accompagné de carrés de chocolat…

Pour annoncer son mariage, Myriam voulait un faire-part artisanal et original. Elle souhaitait que je lui créé une illustration personnalisée.

Au fil de nos discussions par mail, nous avons trouvé des idées de thème pour son mariage… Nous avons travaillé de concert sur son illustration et avons élaboré un premier prototype pour les faire-parts.

Samedi, Myriam est venue passer l’après midi avec moi. Nous avons repris chaque élément et avons validé les prototypes (faire-part, invitation, menu). Nous avons ensuite fait les courses ensemble: pas de prise de tête quand on a un guide et une liste précise!

Ensuite, place à la technique: nous avons vérifié ensemble chaque étape de fabrication. A chaque problème technique sa solution ou sa formation: cours de découpage, technique de pré-pliage, … trucs et astuces pour aller plus vite…

Myriam est repartie avec le prototype, le matériel, la marche à suivre, … et beaucoup de motivation et d’enthousiasme pour la travail qui l’attendait ;)

L’atelier est terminé, mais elle sait qu’au moindre doute ou à la moindre difficulté, elle peut me joindre par téléphone ou par mail pour un cours de rattrapage!

Les photos vous montrent à quel point Myriam a souffert ce samedi… ;)

Bientôt, je ferai un article sur son faire-part et l’illustration créée…

8 septembre 2010

Quelques astuces à l’aquarelle

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Couleurs :

–       créer un noir : terre de sienne brûlée + bleu outremer

–       créer une ombre ou faire ressortir un objet : jouer sur la « couleur complémentaire »

Mettez les couleurs du prisme sur un cercle, et tracez des diamètres : les couleurs qui seront ainsi reliées sont des couleurs complémentaires (cf schéma). Vous constaterez que la couleur complémentaire du jaune est le violet, celle du bleu, c’est l’orange, et ainsi de suite…

Un peu de vert fera ressortir du rouge, à condition de l’utiliser correctement et en petite quantité.

Pour créer une ombre, on choisit généralement du noir…

Pensez à remplacer le noir par un gris coloré (base de bleu-violet) teinté de la couleur complémentaire de votre objet. Si votre objet est rouge, jouez sur un gris coloré rehaussé de vert par exemple…

–       signifier l’éloignement : utilisez le bleu et le violet… une couleur chaude et lumineuse paraîtra plus proche qu’une couleur froide. Si vous représentez une chaîne de montagnes, vous réaliserez les premières dans les tons de vert, puis vous ajouterez du bleu pour finir par du violet.

Techniques :

–       récupérer une erreur : théoriquement, l’aquarelle ne se « récupère » pas… Contrairement à l’acrylique ou à l’huile, on ne peut pas cacher une erreur sous une bonne couche de peinture et recommencer… On peut cependant, en faisant vite, éclaircir au maximum une tâche malvenue en la recouvrant d’un peu d’eau et en absorbant avec du sopalin tout de suite.

–       Commencer avec les couleurs claires et venir ensuite poser les couleurs foncées : toujours à cause du principe de transparence : l’aquarelle n’a pas un fort pouvoir couvrant, les couleurs claires ne prendront pas le dessus sur les couleurs foncées.

–       Travailler sur papier mouillé ou sur papier sec ?? au choix de chacun : un papier mouillé permettra de créer des lavis, les pigments de couleur se déploieront sur toute la zone mouillée de façon aléatoire et s’arrêteront à la limite mouillé-sec. Cette technique peut-être utilisée pour créer un fond ou garder une impression de flou. Ensuite, l’application de peinture sur papier sec sera plus précise et permettra de faire des traits et des remplissages fins et précis.

–       Avant de commencer à peindre, vous pouvez déposer une petite goutte d’eau sur chaque godet que vous allez utiliser : ça préparera la peinture.

–       Crayons aquarellables : l’utilisation est vaste… De la simple création du dessin de base à la réalisation complète du tableau, le crayon de couleur aquarellable peut être un allié de choix pour l’aquarelliste. Il suffit de l’utiliser comme un crayon de couleur classique, puis de le considérer comme un réservoir à pigments… Soit vous passez un pinceau humide sur votre crayonnage pour le retravailler façon aquarelle, soit vous prélevez les pigments avec votre pinceau comme vous le feriez avec un godet ou un tube de peinture.

–       Réserver des zones précises : vous pouvez utiliser de la gomme liquide. Elle se passe au pinceau sur les zones à réserver. En séchant, elle forme une pellicule de caoutchouc qui protège le papier. Vous appliquez l’aquarelle. Une fois votre couche de peinture sèche, vous frottez les zones protégées avec votre doigt ou un gomme blanche : la pellicule va se détacher et révéler vos zones réservées.

–       Mélange de techniques : l’aquarelle se marie bien à d’autres techniques telles que les crayon de couleurs, l’encre, le feutre, … N’hésitez pas à faire des essais, vous ne serez plus un aquarelliste puriste mais un chercheur ! c’est très bien aussi ;-)

25 août 2010

Matériel de base pour la peinture à l’aquarelle

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Image 5

Liste non exhaustive mais bien suffisante pour bien démarrer… vous serez moins perdus dans les rayons et face à un vendeur non connaisseur (ou peu scrupuleux) ;-)

Support :

Papier spécifique à l’aquarelle pour supporter les gros apports d’eau. L’idéal, c’est d’avoir un bloc dont les bords sont collés (pour éviter le papier gondolé). Papier Montval pour faire des essais et débuter, papier Moulin du coq très correct, papier Arches, très bon.

Pinceaux :

Attention, ce sont des pinceaux spéciaux dont les poils absorbent bien l’eau… Les pinceaux winsor&newton ou petits gris purs de Raphaël sont très bien. Pour les formes et les tailles, ayez le choix : 1 ou 2 gros du type « langue de chat » pour les aplats de couleur (taille entre 12 et 22 environ), et quelques petits classiques (bout rond, taille 10 et moins). 5 pinceaux sont suffisants pour commencer (et continuer d’ailleurs…).

Crayons :

Pour faire le dessin préliminaire, trois choix s’offrent à vous : un bête crayon à papier assez sec (2H minimum, pas de HB, ni de 2B), un crayon de couleur aquarellable (les pigments se dissoudront et se mélangeront lorsque vous passerez un coup de pinceau humide), ou un porte-mine 0,5 ou 0,7 avec mine de couleur (le orange est très pratique mais difficile à trouver). L’aquarelle se travaillant surtout en transparence, le trait de crayon se verra, choisissez donc en fonction du résultat escompté.

Peinture :

Vaste choix, et difficile de s’y retrouver ! chaque aquarelliste finit par créer sa propre palette avec les couleurs qu’il utilise fréquemment.

À l’aquarelle, comme dans toutes techniques de peinture, l’originalité se trouve dans les mélanges de couleurs : la couleur « sortie du tube » n’a pas vraiment d’intérêt. Il faut donc trouver des couleurs de base qui vous serviront à créer toutes les couleurs dont vous aurez besoin. Certaines teintes sont très transparentes, et d’autres beaucoup moins, certaines sont lumineuses, et d’autres plus ternes: les mélanges seront plus ou moins heureux suivant que vous choisissiez un jaune citron ou un auréoline…

Vous ne saurez pas d’emblée ce qui vous convient. Il vous une base d’essai, allez alors vers une petite boîte simple Daler-Rowney ou Winsor&Newton qui contiendra de toutes façon des coloris simples et associables. Ensuite, vous affinerez votre choix en achetant des godets ou tubes à l’unité pour compléter votre palette. Un livre intéressant à consulter pour vous aider dans cette démarche : « Faire chanter la couleur à l’aquarelle » de J. Dobie chez Dessain et Tolra.

Trois éléments immuables cependant : le godet de blanc souvent fourni dans les boîtes toutes prêtes ne vous servira pas (ou ne devrait pas vous servir…) car à l’aquarelle, le blanc, c’est celui du papier ! Idem pour le godet de noir : pour avoir un noir profond et intéressant il suffit de mélanger un terre de sienne brûlée et un bleu outremer.

Il vous faut au moins les trois couleurs primaires pour créer toutes les autres couleurs : rouge, bleu et jaune, c’est le minimum !

Divers :

Un gros pot à eau (pour bien nettoyer et recharger vos pinceaux en eau) et du sopalin pour sécher le pinceau ou absorber les trop plein.

Rien de plus, l’aquarelle, c’est une technique qui ne demande pas beaucoup de matériel.

Bon démarrage! ;-)

22 avril 2010

Formats de toiles

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3F, 6P, ou 8M…

Qui ne s’est jamais posé la question de savoir ce que signifiaient ces appellations sur les châssis entoilés ?

Le format d’une toile est standardisé.

Il existe 3 sortes de formats :

le format « Figure », ou « F », presque carré préconisé pour la création de portraits.

le format « Paysage », ou « P », plus rectangulaire, créé pour représenter un paysage (comme son nom l’indique)

et le format « Marine », ou « M », plus allongé et ainsi mieux adapté aux paysages marins.

Chaque format est décliné en différentes tailles : 1, 2, 3, …

Vous trouverez ci-joint un tableau de conversion à télécharger : ce tableau vous donne les dimensions en cm pour chaque format de toiles.

Tableau de correspondance

18 avril 2010

Peinture sur verre et porcelaine

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Quelques conseils pour bien démarrer la peinture sur verre et porcelaine…

DSCF0148

Matériel cité:
Peinture du type Vitréa 160 ou Porcelaine 150 de Pébéo : peinture à base d’eau, pas de solvant, fixation par cuisson dans un four de cuisine.

Différence entre Vitréa 160 et Porcelaine 150 : la Vitrea est transparente alors que la Porcelaine est opaque. Les deux peuvent s’utiliser indifféremment sur du verre ou de la porcelaine.

*1 Laisser reposer les pots de peinture avant utilisation de façon à faire disparaître les bulles éventuelles.

*2 Toujours nettoyer le support à l’alcool à 90° avant de commencer à peindre : la graisse naturelle de vos doigts risque d’empêcher la peinture d’adhérer correctement au support.

*3 Mélanger la peinture délicatement pendant quelques minutes pour l’homogénéiser avant de peindre.

*4 Utiliser des pinceaux adaptés, avec des poils souples.

*5 Préférer des éponges synthétiques aux éponges naturelles (trous trop gros et irréguliers)

*6 Eviter de peindre l’intérieur d’une assiette ou d’un plat : les coups de couteaux risquent de faire sauter la peinture. Il n’y a cependant pas de risque alimentaire car ces peintures ne contiennent pas de solvant.

*7 Tant que votre création n’est pas cuite, la peinture s’efface à l’eau.

*8 Vous pouvez travailler en couches successives: une couche de peinture, cuisson, puis une couche de liner et re-cuisson… comme ça on a droit à l’erreur pour le liner sans risquer d’abîmer le fond de peinture.

*9 Toujours entrer votre création dans un four froid : pas de préchauffage pour éviter un brusque changement de température qui risquerait de faire éclater le verre ou la porcelaine.

*10 Toujours prévoir quelques degrés de moins que ce qui est indiqué sur le pot : par exemple, pour la Vitrea 160 de Pébéo, régler le four à 150° au lieu des 160° préconisés… Les peintures sont testées dans des fours professionnels ayant une température constante : nos fours de cuisine sont moins précis et ont tendance à surchauffer en fin de cuisson.

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